plage paradisiaque pour illustrer le p'tit quizz drôle d'Histoire consacré au vote à l'unanimité de la loi sur les congés payes de 1936

Quelle loi toujours en vigueur, fût votée à l’unanimité en 1936 ?

 

LES CONGES PAYES

En matière de vacances c’est plage ou campagne, farniente ou trecking, juilletiste ou Aoutien.
Mais quelques soient vos préférences, si vous pouvez aujourd’hui partir en vacances, c’est bel et bien grâce aux congés payés qui n’existent « que » depuis 1936.

Elu le 3 mai 1936, le Front populaire de Léon Blum ne perd pas de temps et signe, un mois plus tard, les accords de Matignon qui instituent deux semaines de congés payés pour les travailleurs.

Une véritable révolution sociale obtenue après un mois de grèves et d’occupations pacifiques des usines. ortrait de leon blum pour illustrer l'article PCPL dédié aux congés payés
« C’est l’un des rares moments de notre histoire où le fruit de la lutte s’inscrit immédiatement dans le quotidien des ouvriers qui l’ont menée » qu’il disait Léon !

Pas du genre à se reposer sur ses lauriers, le leader du Front Populaire ne s’arrête pas là et soumet une loi instaurant officiellement les congés payés de façon annuelle et reconductible.

La loi sur les congés payés sera présentée au Sénat le 20 juin 1936 et reste aujourd’hui encore une des très rares lois à avoir été votée A L’UNANIMITE ! 592 voix pour sur 592 !
Chapeau l’artiste !

Les travailleurs sont donc assurés d’avoir droit à 2 semaines de congés payés par an.

Mais ce délai va progressivement s’allonger : de deux semaines en 1936, ils passent à 3 semaines vingt ans plus tard (1956), puis à 4 en 1969 et enfin à 5 semaines en 1982.

Mathématiquement, si je suis la suite logique, je pose 2 et je retiens trois… avec un peu de chance, on devrait gratter une semaine supplémentaire dans peu de temps (bah quoi on peut rêver non ?)

Dès le départ les français modestes décident de voir du pays et la côte normande devient une destination phare.
Or elle était de longue date le lieu de villégiature favori des aristocrates.
Autant vous dire qu’à Cabourg ou Deauville, ils ont un peu tiré la tronche quand ils ont vu débarquer cette nouvelle clientèle populaire qui n’hésitait pas planter la tente et à pique-niquer à la bonne franquette sur les plages…