Fistule Anale pour Hymne Royal : « God Save the Queen » est (peut-être) Français !

pochette du disque des sex pistols pour illustrer l'article par ci-par là dédié à l'hymne royal britannique god save the queen

« God Save The Queen », même si vous n’êtes pas british, vous connaissez.
Mais savez -vous que cet hymne pourrait prendre origine en France dans des circonstances pour le moins… anecdotiques !

En 1686, Louis XIV souffre depuis quelques temps déjà d’une fistule anale qui refuse de se résorber, notamment à cause des grandes quantités de laxatif que prend le Roi (c’est que ça doit pas être facile de faire popo naturellement avec ce genre de bobo).

ecarteur utilisé pour soigner la fistule anale de Louis 14, pour illustrer l'article parciparla.fr sur god save the queenBref, pas le choix : il va falloir opérer le royal nunusse.

Le traitemment du roi est long et difficile, et Charles-François Felix, le chirurgien royal, doit ré-intervenir plusieurs fois mais en janvier 1687, Louis XIV montre des signes d’amélioration et peut reprendre quelques activités officielles.

Toute à sa joie de voir son époux sur la voie de la guérison, Mme De Maintenon décida alors d’organiser une fête en sa maison pour jeunes filles de Saint Cyr.

A cette occasion Mme de Brinon, religieuse supérieure et co-fondatrice de l’établissement, entonna « Dieu sauve le roi », un petit motet de sa composition mis en musique par le surintendant de la musique Jean-Baptiste Lully.

« Grand Dieu sauve le roi / Longs jours à notre roi / Vive le roi / À lui la victoire / Bonheur et Gloire… »

Le cantique est simple mais il plaît à la cour comme au peuple et rapidement il n’est plus possible de faire un pas dans Paris sans l’entendre chantonné.

En 1714, le compositeur George Haendel, alors installé en Angleterre, se rend à Paris où il entend l’hymne.

Il se raconte que, séduit à son tour, il en aurait griffonné la musique pour s’en souvenir.
De retour en Angleterre, il aurait demandé au pasteur Carrey (ou au poète Henry Carey ?) de traduire les paroles.

Haendel aurait alors signé ce « God save our gracious King » de son nom puis l’aurait offert au Roi George 1er.

Le petit motet de Mme de Brinon étant manifestement un tube auquel personne ne résistait, il devint l’hymne royal d’Angleterre. (ce qui était un peu le top charts de l’époque)

Le 20 Juin 1837, la monarchie anglaise devient féminine avec l’accession au trône de la Reine Victoria ; l’hymne aurait alors tout simplement suivi la tendance pour devenir « God Save The Queen » .


NB : cette anecdote est citée dans « Souvenirs de Madame de Créquy » mais – et on le comprend – les anglais réfutent cette version, mettant cette histoire sur le compte de la mémoire « troublée » de la dame 😉