Très populaire en Irlande, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, au Canada, en Australie ou encore en Nouvelle-Zélande, Halloween n’a jamais vraiment réussi à trouver sa place en France.
Pourtant cette fête prend racine dans la culture celte, socle protohistorique du peuple français.
Comme Noël, Pâques ou encore la Saint-Jean, Halloween est à l’origine une fête païenne (druidique en l’occurrence) récupérée par le Christianisme : La fête de Samain (ou Samhain) aussi appelé fête de Samonios chez les Gaulois.
Célébrée au début de l’automne Samain était une sorte de nouvel an pour les peuples celtes.
Durant 7 jours, les druides honoraient l’année écoulée et célébraient celle à venir rendant ténue la limite entre l’autre monde, qu’on appelait le Sidh, et le monde des vivants. La période de Samain était alors particulièrement propice aux rencontres mystiques avec les dieux ou les esprits.
Dès le 5ème siècle, les grandes vagues de Christianisation se mettent en place et la culture celte n’échappe pas à la règle, perdant peu à peu ses fêtes au profit de célébrations catholiques.
Puis au 8ème siècle, l’église change la date de la Toussaint.
Initialement, ce n’était pas les saint qu’on célébrait mais les martyrs de Rome et c’était le le 13 Mai, jour anniversaire de la dédicace du Panthéon.
Sous l’influence des papes Grégoire-III et Grégoire-IV, cette célébration englobe tous les saint et glisse vers le 1er novembre, opérant ainsi le syncrétisme nécessaire pour la christianisation de la fête de Samain.
La veille de la Toussaint, les hommes étaient alors invités à se grimer pour effrayer les mauvais esprits et les faire fuir afin de pouvoir célébrer sereinement la « fête de tous les saints » (1er novembre) et « la fête des morts » (2 novembre).
Le nom de « Halloween », bien étrange de prime abord, n’est quand à lui que la contraction de l’anglais « All Hallows Eve » qui pourrait basiquement se traduire par « veillée de la Toussaint»…
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