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Sur le pont d’Avignon,
L’on y danse, l’on y danse,
Sur le pont d’Avignon
L’on y danse tous en rond.
Les belles dames font comme ça
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Et puis encore comme ça…
Les messieurs font comme ça
Et puis encore comme ça…
Les jardiniers font comme ça
Et puis encore comme ça…
Les couturiers font comme ça
Et puis encore comme ça…
Sur le pont d’Avignon,
L’on y danse, l’on y danse,
Sur le pont d’Avignon
L’on y danse tous en rond.
A en croire la comptine, tous les métiers se retrouvent sur le Pont d’Avignon pour y danser tous en rond…
Pourquoi pas… la rigolade, la jambe légère et vas y qu’on virevolte… J’ai rien conte !
On ne connaît vraiment ni l’auteur, ni l’origine exacte de cette chanson – d’ailleurs inachevée et inachevable, puisque vous pouvez la faire durer tant que vous voulez en y incorporant tous les corps de métiers qui vous passent par la tête – mais on sait que le petit air « actuel » de cette ritournelle est l’oeuvre de Adolphe Adam.
En effet, en 1853, le compositeur intégra une chanson intitulée « Sus le pont d’Avignon » à son opéra comique « Le Sourd ou l’Auberge pleine », peut-être adaptée d’une messe du même nom écrite par Pierre Certon (compositeur de la Chapelle du Roy au 16ème siècle).
Dans sa version originale, ce n’est donc pas « sur le pont » mais « SOUS le pont » qu’on dansait !
Outre l’étroitesse du pont qui n’en fait pas un lieu de rassemblement idéal, le pont de Saint Bénézet (communément appelé le Pont d’Avignon) traversait effectivement l’île de la Barthelasse sur laquelle se tenaient fréquemment des guinguettes.
C’est donc là, sur les berges de l’île mais SOUS les arches du pont que l’on dansait… en rond, en carré ou en ligne… ça je n’en sais rien !
Mais on y dansait !
Ce serait lors d’une représentation de son Opéra dans la capitale que Adolphe Adam décida d’en changer les paroles par peur d’être l’objet de railleries de la part du public parisien qui risquait de ne pas comprendre comment on pouvait danser sous un pont.
Plutôt que de devoir se lancer dans de grandes explications de texte à chaque représentation, Adolphe Adam pris donc la liberté de modifier la chanson pour la rendre plus compréhensible.
Si aujourd’hui il n’est plus d’usage de venir guincher sur l’ile de la Barthelasse, le Pont d’Avignon a su « s’inventer » une autre particularité pour continuer d’attirer les gens à lui : partiellement détruit, il n’enjambe plus aujourd’hui que la moitié du Rhône !
Une curiosité à voir si vous passez dans le coin 😉
Sympa de connaitre l’origine de cette chanson.
Vous avez fait une erreur l’ile de la Barthelasse existe toujours, c’est d’ailleurs une des iles fluviales les plus grande d’Europe.
Oups… au temps pour moi : je rectifie de suite 😉