Située en plein cœur de la capitale, à deux pas de la Cathédrale Notre Dame, la rue chanoinesse date de l’époque carolingienne et tire son nom des nombreux chanoines qui l’habitait.

Très prisée, en raison notamment de sa proximité avec la cathédrale qui conférait immunité judiciaire et exemption fiscale à aux habitants des alentours, de nombreux parisiens ou étudiants étrangers du chapitre cherchaient à s’y loger.
Et les chanoines louaient bien volontiers leurs chambres vacantes !

Une légende très populaire raconte qu’un barbier et un charcutier (ou un pâtissier selon les versions) qui occupaient 2 échoppes voisines de la rue à la fin du 14ème siècle, mirent au point un macabre stratagème pour augmenter leurs revenus.

L’un jouait du rasoir sur la jugulaire de ses clients tandis que l’autre transformait les malheureuses victimes en petits pâtés avant de les vendre aux parisiens, aux chanoines et aux officiants de la Cathédrale Notre Dame.
La recette de ces petits encas ne fut jamais communiquée mais elle devait être au point car le succès fut, dit on, immédiat.

On dit même que le roi Charles-VI en personne, ayant gouté les petits pâtés de Chanoinesse, les trouva si savoureux qu’il demanda que lui en soient livré régulièrement !

De nos jours, il ne reste que peu de vestiges pouvant attester de la véracité de cette légende : les deux hommes furent découverts, arrêtes et leurs maison détruites.

Mais en suivant la petite voix de PCPL de la vidéo ci dessous, vous pourrez trouver ce qu’on appelle « le billot du boucher ».
La pierre est bien cachée mais avec un joli sourire, on vous y mènera volontiers 😉

La légende des petits pâtés de chair humaine a quand à elle traversée l’océan pour se démocratiser outre atlantique jusqu’à devenir une histoire célèbre adaptée aussi bien à Broadway qu’au cinéma : celle de Sweeney Todd, le barbier sanguinaire.

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Episode PCPL : Les Petits Délices de la rue Chanoinesse