Allez hop, j’annonce tout de suite la couleur !
Je vous préviens ça va causer bécot, baiser, bisou, galoche, patin (et plus si affinités)
Alors toi le minot avec trois poils au menton et une voix de pokemon… passe ton chemin !
Maintenant qu’on est entre adultes consentants, faisons monter un peu la température.
Je savais que vous ne diriez pas non…
Mais attention… je vais briser un mythe !
Petite précision toutefois : s’il est vrai que j’aurais pu me pencher sur le sujet de mon propre chef, rendons à César ce qui est à César : l’idée n’est pas de moi !
C’est la page « On the art of learning french », qui me l’a soufflé sur Fesse-de-bouc (comment ça vous ne savez pas qu’il existe une page fesse-de-bouc PCPL ? Allez me liker ça vite fait petit malandrin ! )
Voici donc la question telle qu’elle m’est apparue :
« J’ai une requête : pourriez-vous confirmer d’où vient le French Kiss??? Selon un contact italien, il aurait été introduit à la Cour de France par Marie de Médicis. Les Anglais l’auraient alors baptisé French Kiss parce qu’il venait de la cour de France. Merci d’avance »
Il n’en fallait pas moins pour que je me sente investie d’une mission et comme disait Sherlock Holmes « Je prends l’affaire » !
On trouve des références aux baisers « avec la langue » dès la fin du 17ème siècle, effectivement sous appellation de « baiser florentin » ou « baiser à la florentine » mais aucun lien ne semble exister entre Marie de Médicis et ces bisous, autre que l’origine florentine de cette famille… Ce qui est assez mince…
C’est dans la littérature coquine, tel que le roman érotique « La Venus dans le Cloitre ou La Religieuse en Chemise » de l’Abbé Prat, qu’il est clairement fait état de ces baisers que donnaient les femmes de Florence alors considérées comme les plus aguerries en matière d’amour.
Angélique. — De tout mon cœur, ma plus chère ; je suis ravie de te plaire en quelque chose […] Mais laissons là toute cette morale, à laquelle je me suis insensiblement engagée. Baise-moi, ma mignonne ; je t’aime plus que ma vie.
Agnès. — Eh bien ! es-tu contente ? Tu ne songes pas qu’on peut nous apercevoir ici.
Angélique. — Eh ! quel sujet avons-nous de craindre ? Entrons dans ce berceau, nous n’y pourrons être vues de personne. Mais je ne suis pas encore satisfaite, tes baisers n’ont rien de commun ; donne-m’en un à la florentine.
Agnès. — Je crois que tu es folle. Est-ce que tout le monde ne baise pas de la même manière ? Que veux-tu dire par ton baiser à la florentine ?
Angélique. — Approche-toi de moi, je vais te l’apprendre.
Agnès. — Oh Dieu ! tu me mets toute en feu ! Ah ! que cette badinerie est lascive ! Retire-toi donc ! Ah ! comme tu me tiens embrassée ! Tu me dévores !
Angélique. — Il faut bien que je me paie des leçons que je te donne. Voilà de la façon que les personnes qui s’aiment véritablement se baisent, enlaçant amoureusement la langue entre les lèvres de l’objet qu’on chérit: pour moi je trouve qu’il n’y a rien de plus doux et de plus délicieux[…]
On trouve des références aux baisers « avec la langue » dès la fin du 17ème siècle, effectivement sous appellation de « baiser florentin » ou « baiser à la florentine » mais aucun lien ne semble exister entre Marie de Médicis et ces bisous, autre que l’origine florentine de cette famille… Ce qui est assez mince…
C’est dans la littérature coquine, tel que le roman érotique « La Venus dans le Cloitre ou La Religieuse en Chemise » de l’Abbé Prat, qu’il est clairement fait état de ces baisers que donnaient les femmes de Florence alors considérées comme les plus aguerries en matière d’amour.
Angélique. — De tout mon cœur, ma plus chère ; je suis ravie de te plaire en quelque chose […] Mais laissons là toute cette morale, à laquelle je me suis insensiblement engagée. Baise-moi, ma mignonne ; je t’aime plus que ma vie.
Agnès. — Eh bien ! es-tu contente ? Tu ne songes pas qu’on peut nous apercevoir ici.
Angélique. — Eh ! quel sujet avons-nous de craindre ? Entrons dans ce berceau, nous n’y pourrons être vues de personne. Mais je ne suis pas encore satisfaite, tes baisers n’ont rien de commun ; donne-m’en un à la florentine.
Agnès. — Je crois que tu es folle. Est-ce que tout le monde ne baise pas de la même manière ? Que veux-tu dire par ton baiser à la florentine ?
Angélique. — Approche-toi de moi, je vais te l’apprendre.
Agnès. — Oh Dieu ! tu me mets toute en feu ! Ah ! que cette badinerie est lascive ! Retire-toi donc ! Ah ! comme tu me tiens embrassée ! Tu me dévores !
Angélique. — Il faut bien que je me paie des leçons que je te donne. Voilà de la façon que les personnes qui s’aiment véritablement se baisent, enlaçant amoureusement la langue entre les lèvres de l’objet qu’on chérit: pour moi je trouve qu’il n’y a rien de plus doux et de plus délicieux[…]
Angélique. — De tout mon cœur, ma plus chère ; je suis ravie de te plaire en quelque chose […] Mais laissons là toute cette morale, à laquelle je me suis insensiblement engagée. Baise-moi, ma mignonne ; je t’aime plus que ma vie.
Agnès. — Eh bien ! es-tu contente ? Tu ne songes pas qu’on peut nous apercevoir ici.
Angélique. — Eh ! quel sujet avons-nous de craindre ? Entrons dans ce berceau, nous n’y pourrons être vues de personne. Mais je ne suis pas encore satisfaite, tes baisers n’ont rien de commun ; donne-m’en un à la florentine.
Agnès. — Je crois que tu es folle. Est-ce que tout le monde ne baise pas de la même manière ? Que veux-tu dire par ton baiser à la florentine ?
Angélique. — Approche-toi de moi, je vais te l’apprendre.
Agnès. — Oh Dieu ! tu me mets toute en feu ! Ah ! que cette badinerie est lascive ! Retire-toi donc ! Ah ! comme tu me tiens embrassée ! Tu me dévores !
Angélique. — Il faut bien que je me paie des leçons que je te donne. Voilà de la façon que les personnes qui s’aiment véritablement se baisent, enlaçant amoureusement la langue entre les lèvres de l’objet qu’on chérit: pour moi je trouve qu’il n’y a rien de plus doux et de plus délicieux[…]
Voilà pour l’extrait… si le coeur vous en dit, vous pouvez lire le roman complet ICI…
Ca peut réchauffer vos longues soirées d’hiver 😉