screenshot babe le petit cochon pour illustrer le p'tit quizz pcpl dédié à la loi interdisant d'appeler son cochon napoleon

Quel nom est-il légalement interdit de donner à un cochon ?

 

NAPOLEON

Imaginons que vous veniez de prendre la décision d’acquérir un petit animal de compagnie et que, légèrement dépassé(e) par votre excentricité latente (et votre admiration pour George Clooney qui en avait un), vous ayez décidé d’adopter un petit cochon…

Naturellement vous lui chercheriez un p’tit nom et votre coeur balancerait : « Jambon » ? « Lardon » ? « Filet Mignon » ? « Napoléon » ?
Bah non, pas Napoléon… Il parait que c’est interdit !


Actuellement, le droit français compte plus de 10.000 lois, 127.000 décrets, 7.500 traités et 17.000 textes communautaires en vigueur.

La rédaction de certains de ces textes remontant au Moyen-Age, pas étonnant que tous ne soient pas tout à fait à jour.
Pourtant, tous sont parfaitement légaux aux yeux de la loi.

Une de ces lois complètement désuètes très célèbre concernerait donc le p’tit nom que vous pourriez décider de donner à votre cochonnet domestique.

Vous pourriez l’appeler comme vous voulez SAUF NAPOLEON
Jules César, Roi Arthur, Clovis, Henri IV, Louis XIV ou même François Hollande… mais pas Napoléon et pis c’est tout !

Il est facile de comprendre qu’on ai voulu par tous les moyens, empêcher ses détracteurs d’associer le nom de l’Empereur a cet animal synonyme de déchets et de saletés.
Mais il semblerait que ce soit surtout le caractère irascible et susceptible de l’animal qui soit à l’origine de la promulgation de cette interdiction, l’empereur étant réputé un brin soupe au lait.

Pourtant, je me dois de mettre tout ceci au conditionnel car, si on trouve référence à cette loi très fréquemment, il est fort difficile de la trouver « officiellement », alors il se pourrait que tout ceci ne soit qu’une rumeur…

Mais même si « la loi du cochon Napoléon » s’avérait inexistante, il existe bel et bien aujourd’hui de nombreux textes absurdes et parfaitement inadaptés.

Consciente de la situation, la commission des lois invite donc depuis 2007, les citoyens à lui signaler les « dispositions devenues inutiles, redondantes, obsolètes ou insuffisamment normatives » via une page dédiée sur le site de l’Assemblée nationale.

L’histoire ne dit pas combien de temps il faut ensuite attendre pour qu’elles soient mises à jour… alors en attendant, personnellement, j’ai une petite préférence pour « Lardon ».

 

 

Sources : Plage interdite aux elephants et autres bizarerries du droit, P. de Vaublanc – Web Divers